Espalion. Les moins de 18 ans n’ont pas tremblé et assurent la première place

  • Cette jeune génération peut être fière de son parcours.
    Cette jeune génération peut être fière de son parcours.
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CORRESPONDANT

Dimanche ils affrontaient Pays des Nestes avec la première place de la poule en jeu qui donne l’avantage de jouer à domicile lors des quarts et demi-finales du championnat le 25 mai. Réception qui aura toute son importance.

On le sait, un déplacement à Lannemezan n’est jamais de tout repos tant pour la durée du voyage que par la qualité de l’opposition proposée. Pays des Nestes avait à cœur de prendre sa revanche du match-aller, défait de 5 buts à Espalion.

Arrivés en nombre, les supporters n’ayant pas eu peur de la distance. La motivation des grands jours était bien là ! Au-delà de la concentration, la pression sera-t-elle plus forte ?

Les premières minutes prouveront que non car Espalion, suite à un superbe décalage de l’arrière droit vers son pivot, ouvrira le score et ne le lâchera jamais.

Pourtant les Hauts-Pyrénéens seront au coude à coude jusqu’à la mi-temps rendant coup pour coup aux Aveyronnais. C’est dès le début de la seconde période que l’écart se creusera, notamment grâce à une double infériorité numérique pour les locaux.

Le score passant à +3 pour Espalion.

Ensuite c’est un coup du sort qui fera plonger définitivement Pays des Nestes lorsque 2 de ses joueurs se percuteront avec pour conséquence l’intervention des pompiers. Bilan, un nez cassé, une évacuation terrain et la perte définitive du fil du match pour les locaux.

La nervosité gagnera les joueurs de Lannemezan qui, sur une décision assez sévère, perdra sur carton rouge un de ses atouts principaux. L’occasion pour Espalion de prendre le large avec un avantage de +7. Une fin de match épique avec une multitude de 2 minutes pour les Aveyronnais n’y changera rien. Score final 28-34. Espalion finit donc seul premier de la poule.

Cette jeune génération de joueurs qui fait honneur au club a déjà gagné le cœur de tous les supporters et nul doute que le gymnase d’Espalion sera chaud bouillant dans trois semaines.

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